"Dis moi ce que tu manges je te dirai ce que tu es"
- Jean Anthelme Brillat-Savarin -
L'alimentation a un lien direct avec nos comportements, nos émotions et la qualité de nos pensées, et ceci commence très tôt. Une étude* menée en Australie sur 23 000 femmes enceintes a montré la corrélation directe entre la qualité d'alimentation de la maman durant les neuf mois de grossesse et les émotions de l'enfant.
L'enfant d'une maman se nourrissant de "junk food" (hamburger, frites, glaces...) pourra développer, dans les premières années de sa vie des troubles de l'humeur et des difficultés de gestion émotionnelle. L'enfant d'une maman se nourrissant d'aliments variés (légumes, fruits, fruits à coque, poissons etc...) développera plus de facilité à gérer ses émotions et à se mettre en lien avec les autres.
Lorsque nous parlons de "junk food" il s'agit de tous les aliments avec de mauvais gras et des excès de sucre. Cette nourriture peut provoquer des inflammations au niveau du corps, du cerveau et l'hippocampe, siège de la mémoire, peut s'atrophier considérablement si l'individu en fait son régime principal.
De quel type d'alimentation a besoin le cerveau pour fonctionner ?
Le cerveau a besoin de molécules saines pour fonctionner : glucose, vitamines B9, et Omega 3 qui sont les trois incontournables d'une bonne santé psychique, émotionnelle et motrice. Sans ces éléments indispensables l'influx nerveux est faible, et l'information qui circule entre les neurones est altérée.
Notre alimentation "moderne" pose aujourd'hui question. Majoritairement industrialisée, la plupart des produits transformés contiennent des perturbateurs comme le gluten, le sucre ou encore les additifs alimentaires.
Le cerveau de l'enfant étant en pleine croissance, et ceci jusqu'à 25 ans, il s'agit d'être particulièrement vigilant à son régime alimentaire car il constituera le socle de sa santé d'adulte.
Le sucre et ses enjeux
Lorsque nous pensons à nos enfants et à ce qui les fait craquer en terme de nourriture, nous avons tendance à penser immédiatement au sucre et particulièrement aux bonbons. Le sucre, aliment naturel, n'est pas l'ennemi absolu dès lors qu'il n'est pas raffiné, n'est pas consommé seul ni en quantité importante.
L'organisme n'a en effet pas besoin d'apport spécifique en saccharose, c'est pourquoi il faut privilégier les produits sans sucre ajouté et ne pas céder aux édulcorants de synthèse type Aspartame, Cyclamate, encore plus toxiques que le sucre raffiné.
On sait, paradoxalement, que l'organisme humain n'a aucun besoin de sucre (saccharose). Le véritable carburant s'appelle le glucose, et il trouve sa source dans la consommation de glucides complexes à base d'amidon (qui n'ont aucune saveur sucrée).
Récemment des chercheurs ont d'ailleurs démontré que le sucre raffiné était plus addictif que la cocaïne -> voir extrait vidéo ci-dessous :
*source voir bas de page
Le sucre raffiné crée dans l'organisme un pic glycémique fort qui informe les cellules d'une toxicité. Cela va entrainer la mise en place de défenses pour lutter contre cette agression. A forte doses il favorise le diabète, la surcharge de graisses dans le foie, les maladies cardiaques.
Aider nos enfants à réguler leurs envies de sucre
Le sucre est particulièrement néfaste pour les enfants car leur pancréas est encore en pleine construction. Il sollicite aussi énormément le circuit de la récompense (générateur de dopamine : plaisir, motivation, addiction) et rappelons que les enfants n'ont pas la maturité cérébrale suffisante pour gérer ce type de stimuli. Il est donc de la responsabilité de l'adulte de jouer le rôle du "cerveau gauche" pour les aider à réguler leur alimentation et leurs envies.
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